Nous sommes dans une période de « farniente » depuis le 21 décembre. Après avoir passé 17 jours au camping Mécoloco de Puerto Juarez, nous nous sommes enfin décidés à partir vers le sud. En fait nous avons parcouru environ 100 kms pour aboutir, d’après la bible des campings au Mexique, Church, à Paa Mul, supposément un camping trois ou peut-être quatre étoiles. L’endroit est très bien situé, directement sur la mer des caraïbes. La majorité des sites, occupés par des résidents « annuels », composés de canadiens de l’ouest, d’américains et de quelques québécois, ont été transformés pour leur donner un aspect permanent. On a construit des murs,
des toits,
des patios,
installé des baies vitrées
tout autour d’une roulotte ou d’un gros véhicule récréatif. Dans certains cas, on a même de la difficulté à apercevoir le véhicule qui a servi de base.
Bref, cela donne un coup d’œil « spécial ». On aime ou on n’aime pas.
Une chose est sûre cependant, les tarifs sont exorbitants compte tenu des services offerts : 330 pesos/nuit (30.00$ CDN) pour notre petit véhicule incluant des toilettes en mauvais état et des douches où l’eau chaude n’est pas toujours présente. Les propriétaires jouent sur une réputation un peu surfaite. Par contre, nous avons rencontré des voisins fort sympathiques : Pierre, un globe-trotteur suisse avec qui nous avons échangé des souvenirs de voyages en particulier sur l’Asie du sud-est et Ginette, une québécoise, ainsi que son conjoint Werner, un allemand, habitant sur l’île de Vancouver. Très intéressant d’entendre Ginette nous parler de sa traversée de l’Afrique en Renault 4L en 1973. Le Dahomé, ça vous dit quelque chose ?
Bon. Après une journée de ce parking à « Big Rig », nous ajoutons un joyeux 8 kms au compteur du Grand Bleu, croisant au passage cette drôle de tour d’un certain âge,
pour nous retrouver à Xpu Ha. L’endroit est un mélange de terrain de camping et de location de cabanas avec une superbe plage.
Enfouis dans les cocotiers
sur une petite route de sable blanc,
nous avons écoulé des jours heureux en humant l’odeur des bougainvilliers,
malgré quelques averses, quelquefois violentes, qui faisaient ruisseler l’eau sur l’auvent de notre Grand Bleu.
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