Pie de la Cuesta

Partis de Puerto Escondido tôt le matin, en suivant une route sinueuse avec une multitude de « topes »on arrive enfin à Acapulco, doyenne des villes touristiques du Mexique. Situé dans une baie magnifique entourée de montagnes, l’endroit donne des prises de vue superbes lorsque l’on longe la falaise, notamment du côté de la baie de Puerto Marques ou plus loin encore sur Revolcadero Beach. Même constat du côté d’Acapulco, où l’on retrouve certains hôtels célèbres en montagnes tel le célèbre et incontournable « Las Brisas ». Acapulco, il ne faut l’oublier, attire des hordes de touristes sur ses plages ainsi que la nouvelle vague des « croisièrieux).

Du côté nord, la côte est plus sauvage et les points de vue se succèdent, tous plus beaux les uns des autres, jusqu’à Pie de la Cuesta, au nord. C’est ici que nous resterons une semaine, tout à côté de cette plage magnifique où des vagues monstrueuses vont jusqu’à faire trembler la terre.

Pie de la Cuesta, ce fut aussi le baptême de la pétanque. Jamais je ne l’aurais cru même si on me l’avait dit que je jouerais à ce sport au Mexique,en plus. Mais Gérald sortait ses boules (de pétanque, bien sûr) vers 16:00hre et la compétition débutait. Avec énormément de plaisir, je dois l’avouer (Gérald est ma gauche sur la photo) autant chez les hommes et ce, avec beaucoup de style et de concentration que chez les femmes. Et le tout devant un public carrément en délire.

Evidemment, il ne faut pas manquer les fameux plongeurs de la « Quebrada », rendus célèbres en autre par le film d’Elvis. Donc départ en autobus mexicain super confortable, (cf le siège du conducteur) direction la Quebrada. Coûts de l’opération : 45 centavos/personne. Petit arrêt au zocalo pour un spectacle de danse et de clowns et nous voilà sur place. Il faut être un peu fou pour faire ce genre de cascades. Déjà l’endroit fait peur malgré la beauté du paysage. De plus, le ressac des vagues contre la paroi découragerait n’importe qui. Sauf les plongeurs qui débutent leur spectacle en escaladant pieds nus la falaise. On en a des frissons. Et l’on suit avec les plongeurs qui effectuent leur saut de plus en plus haut jusqu’à l’apothéose, un saut directement de la crête. On en a le souffle coupé.

Ensuite, c’est le retour au camping pour contempler un des magnifiques coucher de soleil, une des particularités du Pie de la Custa. (Aussi en vidéo)

Puerto Escondido

Déjà visité lors de voyages antérieurs, Puerto Escondido est étonnamment resté ce petit village de pêcheurs sympathique, même si aujourd’hui on compte tout de même quelques 30,000 habitants. Peut-être que le nom du village y est pour quelque chose puisqu’il signifie « Port caché » Le camping donne directement sur la plage, en fait celle utilisée par les pêcheurs. Il faut les voir arriver au petit matin, fonçant avec leurs embarcations. (voir vidéo à la fin du texte)

Si la plage des pêcheurs est d’un calme surpremant, il n’en est rien de celle des surfers, la « Playa Zicatela » Les vagues sont monstrueuses, et la plage est bordée de chaque côté par des rochers (Nous vous en laissons un aperçu en vidéo à la fin du texte) Et cette sculpture ne laisse aucun doute sur le danger qui guette les nageurs.

Bien sûr, il existe d’autres plages beaucoup plus tranquilles comme « Playa Manzanilla » où règne une ambiance de bonne famille purement mexicaine. Bel endroit pour relaxer entre amis. D’ailleurs les mexicains en profitent eux aussi à leur manière typique. Et ce retour en camion-taxi nous rappelant les « sontar » thaïlandais.

Puerto Escondido, c’est aussi l’endroit de rencontres très agréables avec des québécois déjà vus aussi loin qu’au Belize comme Jocelyne et Normand qui, à ma grande surprise non seulement connaissait le regretté Pierre Lefort mais en plus, lui ressemblait sur plusieurs aspects. Belle occasion pour des soirées d’échanges et surtout de rires compte tenu des différents personnages en présence.

Et je ne peux passer sous silence la venue, tous les matins, de ce chardonneret narcissique qui ne cessait de se regarder dans le miroir des heures durant.

Bahia de Huatulco

En quittant Chiapas de Corzo, nous prenons la direction de Bahia de Huatulco, supposément le nouveau Cancun de la côte pacifique. Au passage, nous longeons un champ d'éoliennes, heureux de voir que le Mexique se met au vert en matière d’énergie. Nous traversons aussi plusieurs villes dont Salina Cruz, un port de mer très fréquenté, avec quand même quelques atouts côté ludique.

Comme tous les endroits gérés par Fonatur, l’agence gouvernementale en charge du développement touristique mexicain, la beauté du site est omniprésente. On a quand préservé un petit coin aux amateurs de camping (pour combien de temps encore?) et l’endroit est très agréable, à preuve cet accès à la plage, digne des aventures de d’Indiana Jones et de sa charmante compagne. La plage en elle-même est vraiment magnifique, même si les vagues sont dangereuses. C’est l’océan pacifique, il ne faut pas l’oublier.

Le développement touristique reste dans la ligne de pensée de Fonatur, soit des hôtels 5 étoiles et tout ce qui vient avec. Les prix ont donc monté en flèche et le décor naturel en a pris pour son rhume. Et vive le progrès…