Après une nuit passée dans le terrain de camping d’un orphelinat, Hogar Infantil, à Ocozocoaultla, (joli nom, n’est-ce pas?), nous filons vers Chiapa de Corzo où se trouve le canyon de Sumidero. Pas de chance, il y a trop de vent et les lanchas sont interdits pour le moment. Il fait une chaleur suffocante et nous décidons de prendre une chambre climatisée au « luxueux » hôtel Los Angeles qui donne directement sur le zocalo et son édifice central. et son horloge sympatique. Tout autour, on dénombre une multitude de petites boutiques et de restaurants colorés. A l’hôtel, nos deux perroquets de service nous servent des « holas » en quantité.
Bien reposés, nous descendons vers le débarcadère, logeant au passage l'église, donnant directement sur la rivière. La ballade en bateau durera deux heures pendant lesquelles les paysages se succèdent, tous plus beaux les uns des autres. Les parois du canyon font jusqu’à mille mètres en hauteur, dans un festival de couleurs. Un vrai défi pour les alpinistes, n’est-ce pas, Annie…
On arrête parfois pour regarder un crocodile en train de se dorer au soleil ou pour admirer une colonie de rapaces vivant sur les berges. Dans une petite grotte donnant directement sur le canyon, on a érigé une statue de la vierge où par une échelle, il est possible d’y déposer des fleurs ou tout autre présent.
Mais le clou du spectacle demeure le « arbol de navidad », l’arbre de Noël. La nature a créé de toutes pièces un système coloré et surprenant qui représente globalement un arbre de Noël. Vraiment superbe.
Le canyon continue ainsi sur quelques kilomètres jusqu’à un barrage hydroélectrique où l’on a érigé un monument en l’honneur des bâtisseurs. Au retour, on croise au passage une colonie de hérons blancs et de cormorans.
Et l’on quitte Chiapa de Corzo sur cette note un peu spéciale, à savoir des ruines mayas en plein centre de la route.
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