dimanche 10 février 2008

Le Belize


Après une longue attente, nous voilà donc partis pour le Bélize. Suite à des formalités douanières assez complexes, l’auto de location étant en cause, le premier contact est surprenant. On vient de descendre d’une coche par rapport au Mexique quant au niveau de vie.

Bien que le pays ait longtemps souffert d’une mauvaise réputation, il semble que cela soit vraiment en train de changer. Partout nous avons trouvé des gens sympathiques et souriants toujours prêts à nous aider. Belize City, l’ancienne capitale, ne possède pas beaucoup d’attraits. Les maisons sont délabrées, les rues plutôt ternes, les édifices publics en mauvais état, comme ce bureau de poste, mais malgré tout, nous y étions plutôt bien. Notre hôtel, un vieil édifice en bois très bien conservé, était plein de charme et le personnel vraiment à la hauteur. Le fameux pont tournant reliant les deux parties de la ville demeurait un de ses attraits. Nous aurons bien aimé le voir tourner, semble-t-il dans un concert de grincements de roulements rouillés, mais …

Au Bélize, c’est dans les cayes qu’il faut aller. Ce sont de petites îles situées tout prêt de la barrière de corail. Nous sommes donc partis pour Caye Caulker, (prononcé Kikokeur) en taxi. On se rend donc dans le port, au terminus maritime. Le trajet d’environ 40 minutes se fait dans un bateau bondé. Et ne cherchez pas les ceintures de sécurité, elles sont absentes ou presque.

Caye Caulker, c’est un remède pour les gens stressés. Ici, c’est « no shirt, no shoes, no problem ». Des rues en terre où les gens marchent pieds nus, pas d’autos, seulement des voiturettes de golf et des vélos. Il y règne une atmosphère très relax sur un fond de musique Bob Marley.

Nous avions déniché un petit lodge correct et tranquille tenu par un couple de britanniques, à quelques dizaines de mètres de cette mer des caraïbes toujours aussi belle. Au loin, nous pouvons apercevoir l’imposante barrière de corail où les vagues venaient se briser. Vraiment un endroit pour se reposer en prenant un petit café au lait dans un bar près de la mer, relaxer sous les palmiers ou simplement en plongeant dans cette eau transparente.

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