samedi 23 février 2008

Palenque


Après une bonne journée de route en provenance de Chetumal, nous arrivons à Palenque, une des plus grandes cités mayas du Mexique et probablement une des plus belles. Le niveau de conservation des édifices est impressionnant. Palenque signifie « entouré d’arbres ». Nous sommes dans la jungle et nous aurons bientôt l’occasion d’entendre (enfin) les singes hurleurs la nuit (un son d’outre tombe).

La ville de Palenque n’a pas le charme des ruines archéologiques. C’est petite ville mexicaine vivant du tourisme et qui offre de jolis petits hôtels plein de charme. Nous y avons passé le jour de la St-Valentin et sachez que les mexicains y participent vraiment.

Notre camping, le Mayabel, situé très près des ruines, au lieu dit El Panchan, directement dans le parc national, est un endroit vraiment sympathique. Tout en étant dans la jungle, on y retrouve des cabanas tout autour, des palapas avec hamacs pour les véritables routards, et même une piscine issue du détournement d’une petite rivière. Il y a un restaurant vraiment bien où chaque soir, on a droit à un spectacle « live ». Et que des petits « campers » genre Westfalia et plein de routards du monde entier. On a même droit aux « odeurs » des hippies des années 70. Et un certain matin, de la visite venue des arbres sous la forme d’un singe araignée.

Et que dire du site des ruines de Palenque. Je n’avais que de vagues souvenirs de mon passage ici en 74 (peut-être à cause des « odeurs »), sauf le fait d’avoir visité les plus belles ruines archéologiques du Mexique. La deuxième visite confirma cette pensée. Même avec toutes les photos possibles de l’endroit, on ne pourra jamais rendre justice à la beauté du site. Mais nous allons quand même essayer de vous en donner un aperçu.

Déjà à l’entrée, nous sommes accueillis par le Temple XII, celui de la tête de mort. Tout à côté, le Temple XIII où il est possible d’y entrer pour y voir un tombeau. Ensuite le Temple des inscriptions, d’une hauteur de 22 mètres, où l’on a découvert en 1949 un escalier menant au tombeau du roi Pacal (VII siècle), un sarcophage de 13 tonnes…

Ensuite le Palais, où du sommet, la vue sur le Temple des inscriptions est encore plus belle. Puis on arrive sur la « Place » et l’on grimpe sur le Temple de la Croix, pour y admirer une splendide vue sur le Palais et la jungle derrière. Certains édifices sont situés en pleine jungle comme la Maison du jaguar ou la Ceiba. Et l’on peut continuer ainsi sans fin…En fait, ce n’est qu’une partie du site de Palenque qui est visible, l’autre partie étant enfouie sous la végétation depuis des centaines d’années, l’ensemble couvrant une longueur de 6 à 8 kms.

En direction du musée et de la sortie, on arrive au jeu de pelote et au groupe nord avec le Temple du Comte (en fait, le baron Jean-Frédéric Waldek, qui fut le premier à écrire un livre sur Palenque mais dans une interprétation très personnelle et presque farfelue). On longe ensuite la rivière pour arriver au Temple des Chauves-Souris, perdu dans la jungle et comme le dit le livre, totalement Indiana Jones et romantique.

Le tout se termine sur les chutes de la reine. On continue ensuite notre descente en suivant de magnifiques petites cascades dans une jungle luxuriante avec d’immenses « ceiba » et de magnifiques fleurs sauvages.

En espérant que vous avez apprécié la visite…

En terminant, un petit film à découvrir…

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