Après quelques formalités douanières et un peu de harcèlement pour nous vendre de la monnaie guatémaltèque, le Quetzal, nous voilà au Guatémala. Par rapport au Belize, c’est un autre pas en arrière. Même si la situation semble s’améliorer, il reste que la crise économique, la misère, la corruption et l’insécurité continuent de sévir. Malgré tout cela, les gens, sauf exception dans certains lieux touristiques, sont très accueillants.
Aussitôt la frontière traversée, c’est une route de terre et de roches qui nous accueille. sans oublier une poussière qui s’infiltre partout.
Heureusement, notre petite auto de location
est dotée de la climatisation, presqu’une nécessité dans le coin pour les nord-américains gâtés que nous sommes. Partout le long de la route, l’on rencontre des obstacles inédits, soit un arbre mort,
soit des cochons en liberté,
soit des vaches
ou même des chevaux.
La vigilance s’impose puisqu’il faut aussi éviter les nids de poules mais comme notre vitesse dépasse rarement les 30 km/h, cela ne cause aucun problème. Ce sera ainsi durant 20 kms pour ensuite accéder à une route goudronnée mais tout de même cabossée et farcie de nids de poules. Nous apprendrons plus tard que cette portion de 20 kms demeure dans cet état parce que le Bélize et le Guatémala se disputent cette mince bande de terre et que personne, évidemment, ne veut investir dans les infrastructures tant que le conflit perdure.
Avant de nous rendre à Tikal, nous faisons un arrêt à Flores, situé sur une île du lac Petén Itza. Nous sommes au centre du monde Maya. Il y règne une sympathique ambiance de vacances
qui nous rappelle la Thaïlande et ses Tuk-Tuk.
Nous voilà donc maintenant à Tikal, « le lieu des échos ». Depuis le temps que nous en parlions. Tikal, c’est immense : les ruines couvrent une surface de 16kms carrés et on y dénombre plus de 3000 structures. Ici, c’est la jungle, la vraie, ou vivent jaguars et pumas, fourmilliers et serpents corail, le tout enveloppé dans le piallement des oiseaux tropicaux et des singes hurleurs. Dixit la publicité.
Dans les faits, la réalité fut quelque peu différente. Non pas que nous avons été déçus, loin de là, mais nous sommes un peu restés sur notre faim si je puis dire. Un peu trop aseptisé à notre goût, ou organisé si vous préférez, l'endroit..
Nous avions choisi de coucher sur le site. On y trouve, au total, trois petits hôtels et un camping. Nous aurions voulu demeurer au Jaguar Inn, de loin le plus sympathique des hôtels mais un problème de communication nous envoya plutôt au Tikal Inn. Rien à dire sinon un luxe quoique agréable
mais non voulu. Par chance, nous avons eu droit à une chambre isolée,
a quelques 250 mètres dans la jungle. Comme l’électricité et l’eau sont coupées entre 23 heures et 6 heures, nous avons dormi dans l’obscurité la plus totale, au son des bruits de la jungle. Une petite déception, les singes hurleurs semblaient eux aussi passablement endormis cette nuit-là. Une expérience dont on se souvient.
Tikal, c’est vraiment grandiose. On se questionne encore sur les raisons ayant poussé les Mayas à venir s’installer dans une région si inhospitalière et l’on ne les connaîtra probablement jamais. Il y pousse des arbres magnifiques comme le « ceibal » arbre national sacré du Guatémala aux racines gigantesques.
On y retrouve évidemment les fameuses pyramides mayas, ici la no. 1
et la no. 2.
Comme ils ont eu la bonne idée de construire des escaliers pour donner accès aux pyramides,
la vue du haut par exemple de la no.2 sur la plaza est vraiment extraordinaire.
Nous en avons gardé bien sûr un petit souvenir.
Lors de notre dernière ascension, celle de la pyramide ou si vous préférez du temple no. 4, (en passant, les différents temples sont presque tous alignés dans le soleil levant et/ou couchant) nous avons eu droit à une famille de singes araignées Et sachez qu’il y avait de la vie sous ces immenses temples.
1 commentaire:
muy bonito este sitio
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